Dimanche 17 septembre
17h – libre participation
(réservations obligatoires si pluie – places limitées en intérieur)
Lecture et viole de gambe
avec Blanche Bottura et Jean-Luc Villeneuve
à l’occasion des Journées du Patrimoine
Lecture du roman (extraits) de Pascal Quignard (1991), accompagnée en musique par des pièces de Marin Marais, Jean de Sainte Colombe et autres compositeurs de la cour de Louis XIV au 17e siècle.
Résumé (extrait de wikipédia) :
Au printemps 1650, Madame de Sainte Colombe meurt, laissant son mari seul avec leurs deux petites filles, Madeleine et Toinette. Afin d’accroître leurs revenus, Monsieur de Sainte Colombe donne des cours de viole de gambe. Il travaille seul et perfectionne son instrument à tel point qu’il peut « imiter toutes les inflexions de la voix humaine ». La viole de gambe comportait 6 cordes et était très jouée au 17e s. Jean de Lacombe y rajoute une 7e corde qui lui donnera une nouvelle tonalité, beaucoup plus dramatique.
Il forme ses filles à la viole et enchaîne les concerts à trois instruments.
Une nuit, alors qu’il joue le morceau composé à la mort de son épouse, Sainte Colombe voit le fantôme de sa femme. Son épouse lui rend par la suite d’autres visites. Le musicien se croit d’abord fou, mais cela lui procure joie et apaisement.
Jean de Sainte Colombe prend le jeune Marin Marais comme élève et lui fait écouter « le son que rend le pinceau ».
Plus tard, le maître est furieux car Marais a joué devant le Roi. De rage, il brise l’instrument de son élève, au plus grand désarroi de Marais, et le critique vivement avant de lui ordonner de partir. Madeleine console Marais, elle lui promet de lui enseigner tout ce qu’elle sait. L’été 1676, Marais est engagé comme « musicien du roi ».
Marais vient souvent chez Sainte Colombe, en cachette, pour l’écouter jouer. Un jour, il éternue et révèle ainsi sa présence ; il doit cesser de venir. Il devient amant de Madeleine. Mais après une aventure avec la cadette, il doit rompre avec elle. Plus tard, Madeleine se suicidera. Le roman s’achève sur la dernière leçon enfin donnée à Marais par Sainte Colombe, avant sa mort.