Vendredi 4 octobre à 18h au Centre Multi-Services Nay
Dénes HARAI (UPPA) : La consommation de vin à la Cour de Navarre au XVIe siècle.
La figure d’Henri de Navarre, futur Henri IV, est indissociable de l’histoire des vins béarnais. En allant au-delà de l’épisode du baptême béarnais et des travaux précieux de Jean Loubergé à l’aide d’archives de la seconde moitié du XVIe siècle, cette conférence fera le point sur les vins présents à la cour du roi dans les années 1570 et 1580 ainsi que sur les caractéristiques de leur conservation et de leur consommation.
GRATUIT
Dans le cadre des Programmes d’Animations et d’Initiatives de la région Nouvelle-Aquitaine, l’Association Fer et Savoir-Faire propose en liaison avec l’université de Pau et des Pays de l’Adour un cycle de 4 conférences sur le vin, sa production et les savoir-faire transmis et développés depuis des millénaires, des activités pour lesquelles la Région peut revendiquer l’excellence. Le vin dont les qualités sont certes liées au terroir et au climat, mais surtout au talent des hommes et dont l’appréciation doit beaucoup à l’apprentissage et à la lucidité nécessaires à sa dégustation.
Ces conférences permettront de découvrir ou de re-découvrir des pans entiers d’histoire, des techniques, une économie et des pratiques religieuses autour de ce breuvage.
Vendredi 27 septembre à 18h à la Maison Carrée de Nay
Laurent CALLEGARIN (UPPA) : Production et consommation du vin dans le sud-ouest de la Gaule (IIe av. J.-C. – Ve ap. J.-C.)
La production et la consommation de vin dans le sud-ouest de la Gaule aux époques protohistorique et romaine étaient essentielles au commerce régional. La consommation des vins italiens à l’époque gauloise est de mieux en mieux connue. Mais c’est surtout sous l’influence romaine que la production viticole va sensiblement décoller, comme en témoignent les installations vinicoles relevées dans les villae de Lestagnac (Gers) et Lalonquette (Pyrénées-Atlantiques) et les lieux de production d’amphores vinaires dans la plaine de Tarbes. Ces vestiges illustrent le rôle central du vin dans l’économie locale et les pratiques sociales.
Gratuit
A l’issue de la conférence, une DEGUSTATION DE VIN vous sera proposée ! (participation demandée)
Dans le cadre des Programmes d’Animations et d’Initiatives de la région Nouvelle-Aquitaine, l’Association Fer et Savoir-Faire propose en liaison avec l’université de Pau et des Pays de l’Adour un cycle de 4 conférences sur le vin, sa production et les savoir-faire transmis et développés depuis des millénaires, des activités pour lesquelles la Région peut revendiquer l’excellence. Le vin dont les qualités sont certes liées au terroir et au climat, mais surtout au talent des hommes et dont l’appréciation doit beaucoup à l’apprentissage et à la lucidité nécessaires à sa dégustation.
Ces conférences permettront de découvrir ou de re-découvrir des pans entiers d’histoire, des techniques, une économie et des pratiques religieuses autour de ce breuvage.
Lecture des textes et témoignages préparés par les élèves
Dépôt au monument, d’objets rappelant les enfants qui ont été cachés
A partir de 11h30
Cérémonie en souvenir des combats de Nay du 12 juin 1944
Journée organisée dans le cadre de la labellisation de Nay “Ville et Village de Justes parmi les nations”. En présence des 3e du Lycée Saint-Joseph de Nay.
CONFERENCE « Meillon, village d’accueil pour les réfugiés (1936-1944) »
18h30 à la Maison Carrée
Par Dominiquer Piollet, Chercheur en histoire contemporaine et documentariste Avec la participation de Paul Mirat (petit-fils du maire de Meillon pendant la guerre)
Meillon village d’accueil, Meillon aux vingt-quatre maisons-refuges, Meillon commune désignée pour héberger des internés de Gurs en permission… Qui se souvient encore de ces gens de toutes nationalités, de toutes origines, de toutes religions, qui ont trouvé dans le village un abri, de la nourriture, du réconfort ?
L’histoire commence dès la Guerre d’Espagne, lorsque des milliers de civils se réfugient en France, de 1936 à 1939. Paul Mirat – maire de Meillon de 1935 à 1944 – a beaucoup voyagé dans sa jeunesse, il parle l’espagnol, lui et sa femme Maria Elisa Larrague, née en Argentine, sont sensibles au sort des réfugiés. Scolarisés à Pau, leurs fils Yves et Michel ont pour mission de diriger ceux qu’ils rencontrent vers Meillon, où Maria Elisa fait la cuisine pour les nourrir. Paul organise le village pour faire face à l’afflux de ces gens qui ont tout perdu, et qui suscitent une certaine méfiance : il convainc les Meillonnais d’ouvrir les chambres inoccupées, les étables, les écuries. Lui-même loge des familles dans les bâtiments de son haras, et dans sa propre maison.
Lorsque la guerre éclate en 1939, les habitants des régions du Nord et de l’Est s’enfuient devant les offensives allemandes. La population des Basses Pyrénées s’en trouve plus que doublée. À Meillon, vingt-quatre maisons-refuges sont équipées pour accueillir les populations qui se succèdent : Belges, Français du Nord et de l’Est, Alsaciens, Lorrains… Après l’Armistice de juin 1940, la plupart de ces déplacés retournent progressivement chez eux.
Meillon retrouve son rôle de refuge début 1941, commune désignée par la Préfecture pour héberger des détenus du Camp de Gurs en “permission”. Fait peu connu, cet effort pour faire sortir des internés juifs de l’enfer de Gurs a été en partie l’initiative de quelques membres du clergé, dont Monseigneur Auguste Daguzan, en lien avec des organisations juives, catholiques et protestantes (Daguzan sera déporté en Allemagne en 1944). Plusieurs de ces réfugiés juifs parviendront à émigrer aux États-Unis, d’autres à passer clandestinement en Suisse, échappant à la déportation.
Paul Mirat tient un registre, le “Livre du Maire”, dans lequel les réfugiés sont inscrits avec leur état civil, et le plus souvent une photo d’identité. Ce document unique – qui contient également les photos d’une grande partie des Meillonnais adultes à l’époque – a été déposé aux Archives communautaires de Pau Béarn Pyrénées, à la disposition des chercheurs.
Ce 12 juin, nous présenterons les histoires émouvantes de ces gens pour qui Meillon a été un refuge dans un temps de terreur.
https://maison-carree-nay.fr/wp-content/uploads/2024/06/OIP-e1717408911685.jpg438474Sophie Escudé-Quillethttps://maison-carree-nay.fr/wp-content/uploads/2021/07/2107-logo-mc-800.pngSophie Escudé-Quillet2024-06-03 12:03:272024-09-09 19:22:55Journée des « Justes » et des combats de Nay du 12 juin 1944
Conférence « Vins et merveilles » – 4 octobre – XVIe siècle
animations, conférencesVendredi 4 octobre à 18h au Centre Multi-Services Nay
Dénes HARAI (UPPA) : La consommation de vin à la Cour de Navarre au XVIe siècle.
La figure d’Henri de Navarre, futur Henri IV, est indissociable de l’histoire des vins béarnais. En allant au-delà de l’épisode du baptême béarnais et des travaux précieux de Jean Loubergé à l’aide d’archives de la seconde moitié du XVIe siècle, cette conférence fera le point sur les vins présents à la cour du roi dans les années 1570 et 1580 ainsi que sur les caractéristiques de leur conservation et de leur consommation.
GRATUIT
Dans le cadre des Programmes d’Animations et d’Initiatives de la région Nouvelle-Aquitaine, l’Association Fer et Savoir-Faire propose en liaison avec l’université de Pau et des Pays de l’Adour un cycle de 4 conférences sur le vin, sa production et les savoir-faire transmis et développés depuis des millénaires, des activités pour lesquelles la Région peut revendiquer l’excellence. Le vin dont les qualités sont certes liées au terroir et au climat, mais surtout au talent des hommes et dont l’appréciation doit beaucoup à l’apprentissage et à la lucidité nécessaires à sa dégustation.
Ces conférences permettront de découvrir ou de re-découvrir des pans entiers d’histoire, des techniques, une économie et des pratiques religieuses autour de ce breuvage.
Conférence « Vins et merveilles » – 27 septembre – Antiquité
animations, conférencesVendredi 27 septembre à 18h à la Maison Carrée de Nay
Laurent CALLEGARIN (UPPA) : Production et consommation du vin dans le sud-ouest de la Gaule (IIe av. J.-C. – Ve ap. J.-C.)
La production et la consommation de vin dans le sud-ouest de la Gaule aux époques protohistorique et romaine étaient essentielles au commerce régional. La consommation des vins italiens à l’époque gauloise est de mieux en mieux connue. Mais c’est surtout sous l’influence romaine que la production viticole va sensiblement décoller, comme en témoignent les installations vinicoles relevées dans les villae de Lestagnac (Gers) et Lalonquette (Pyrénées-Atlantiques) et les lieux de production d’amphores vinaires dans la plaine de Tarbes. Ces vestiges illustrent le rôle central du vin dans l’économie locale et les pratiques sociales.
Gratuit
A l’issue de la conférence, une DEGUSTATION DE VIN vous sera proposée ! (participation demandée)
Dans le cadre des Programmes d’Animations et d’Initiatives de la région Nouvelle-Aquitaine, l’Association Fer et Savoir-Faire propose en liaison avec l’université de Pau et des Pays de l’Adour un cycle de 4 conférences sur le vin, sa production et les savoir-faire transmis et développés depuis des millénaires, des activités pour lesquelles la Région peut revendiquer l’excellence. Le vin dont les qualités sont certes liées au terroir et au climat, mais surtout au talent des hommes et dont l’appréciation doit beaucoup à l’apprentissage et à la lucidité nécessaires à sa dégustation.
Ces conférences permettront de découvrir ou de re-découvrir des pans entiers d’histoire, des techniques, une économie et des pratiques religieuses autour de ce breuvage.
Journée des « Justes » et des combats de Nay du 12 juin 1944
animations, conférencesCOMMEMORATION
A partir de 10h45 au Monument aux Morts – Nay
Cérémonie en souvenir des Justes
A partir de 11h30
Cérémonie en souvenir des combats de Nay du 12 juin 1944
Journée organisée dans le cadre de la labellisation de Nay “Ville et Village de Justes parmi les nations”.
En présence des 3e du Lycée Saint-Joseph de Nay.
CONFERENCE « Meillon, village d’accueil pour les réfugiés (1936-1944) »
18h30 à la Maison Carrée
Par Dominiquer Piollet, Chercheur en histoire contemporaine et documentariste
Avec la participation de Paul Mirat (petit-fils du maire de Meillon pendant la guerre)
Meillon village d’accueil, Meillon aux vingt-quatre maisons-refuges, Meillon commune désignée pour héberger des internés de Gurs en permission… Qui se souvient encore de ces gens de toutes nationalités, de toutes origines, de toutes religions, qui ont trouvé dans le village un abri, de la nourriture, du réconfort ?
L’histoire commence dès la Guerre d’Espagne, lorsque des milliers de civils se réfugient en France, de 1936 à 1939. Paul Mirat – maire de Meillon de 1935 à 1944 – a beaucoup voyagé dans sa jeunesse, il parle l’espagnol, lui et sa femme Maria Elisa Larrague, née en Argentine, sont sensibles au sort des réfugiés. Scolarisés à Pau, leurs fils Yves et Michel ont pour mission de diriger ceux qu’ils rencontrent vers Meillon, où Maria Elisa fait la cuisine pour les nourrir. Paul organise le village pour faire face à l’afflux de ces gens qui ont tout perdu, et qui suscitent une certaine méfiance : il convainc les Meillonnais d’ouvrir les chambres inoccupées, les étables, les écuries. Lui-même loge des familles dans les bâtiments de son haras, et dans sa propre maison.
Lorsque la guerre éclate en 1939, les habitants des régions du Nord et de l’Est s’enfuient devant les offensives allemandes. La population des Basses Pyrénées s’en trouve plus que doublée. À Meillon, vingt-quatre maisons-refuges sont équipées pour accueillir les populations qui se succèdent : Belges, Français du Nord et de l’Est, Alsaciens, Lorrains… Après l’Armistice de juin 1940, la plupart de ces déplacés retournent progressivement chez eux.
Meillon retrouve son rôle de refuge début 1941, commune désignée par la Préfecture pour héberger des détenus du Camp de Gurs en “permission”. Fait peu connu, cet effort pour faire sortir des internés juifs de l’enfer de Gurs a été en partie l’initiative de quelques membres du clergé, dont Monseigneur Auguste Daguzan, en lien avec des organisations juives, catholiques et protestantes (Daguzan sera déporté en Allemagne en 1944). Plusieurs de ces réfugiés juifs parviendront à émigrer aux États-Unis, d’autres à passer clandestinement en Suisse, échappant à la déportation.
Paul Mirat tient un registre, le “Livre du Maire”, dans lequel les réfugiés sont inscrits avec leur état civil, et le plus souvent une photo d’identité. Ce document unique – qui contient également les photos d’une grande partie des Meillonnais adultes à l’époque – a été déposé aux Archives communautaires de Pau Béarn Pyrénées, à la disposition des chercheurs.
Ce 12 juin, nous présenterons les histoires émouvantes de ces gens pour qui Meillon a été un refuge dans un temps de terreur.
Entrée gratuite